Le Togo vient de marquer dans sa trajectoire politique de nouveaux défis en renforçant le code électoral avec l’organisation potentielle couplée des élections législatives et les élections régionales. Il est également acté la modification de la loi organique faisant passer le nombre de députés de 91 à 113.
Il est admis et connu de tous que depuis le magistère du Président Faure à la magistrature suprême, c’est la première fois que les élections législatives ont connues un glissement de calendrier, les régionales relevant de l’apprentissage pour le Togo. Ce glissement est motivé par plusieurs paramètres partagés des conjonctures que le monde tout entier traverse.
C’est justement en respect à cet idéal que le président Faure Gnassingbé lui-même a instruit son gouvernement d’organiser les législatives et les régionales au plus tard à la fin du premier trimestre 2024 tout en prenant en compte les propositions partagées des partis politiques réunis au sein du Cadre Permanant de Concertation(CPC). C’est à coup sûr ce qui a induit la modification de la loi organique et le renforcement du code électorale par l’Assemblée Nationale le 23 janvier dernier.
Une démarche qui coche toutes les cases de l’organisation réussie des élections dans toute démocratie. C’est dire tout simplement que le consensus est l’idéal partagé pour l’organisation d’une élection civilisée et le Togo fait depuis des lustres en la matière cas d’école.
D’ailleurs abondant le sujet, l’Union des Forces pour le Changement (UFC parti de l’opposition) estimait que le couplage des élections régionales et législatives est une bonne. D’un point de vue pratique, cela évite de mobiliser deux fois les électeurs et sur le plan financier, c’est une sacrée économie pour l’Etat et pour les partis politiques selon Alipui.
Devant une telle maturité politique constamment affichée par le gouvernement, quelle ne fu pas l’indignation des togolais de voir un groupe de 7 partis politiques monté au créneau. Ces derniers réclament de manière pressante l’instauration d’un dialogue inclusif impliquant les acteurs de la vie socio-politique afin de discuter des consultations à venir, condition sine qua non pour des élections considérées comme libres, fiables et transparentes.
Parmi les signataires de cet appel, on retrouve les Forces démocratiques de la république (FDR), la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), et le Togo Autrement.
Un universitaires étrangers qui a requis l’anonymat n’a pas pu se retenir et estimait que cette réclamation est fallacieuse et fantaisiste. Le Togo disposant d’un cadre permanant de discussion le CPC,de quel dialogue parle-t-on ?le dialogue des acteurs politiques est permanente non ?s’indignait –il.
Ça saute aux yeux, cette réclamation cache des motivations inavouées que seuls ses initiateurs sauront éclairer.
Les élections régionales et législatives sont prévues à la fin du premier trimestre 2024.
Avec mediatopnews