Le ton a été donné ce mercredi 15 novembre 2023 par le chef de l’Etat togolais, Faure Essozimna Gnassingbé pour la 3ème édition du Sommet de l’industrie financière africaine (AFIS) en présence de plusieurs personnalités venues d’horizons divers. Il s’est agit pour le chef de l’État de situer les responsabilités qui incombent aux différents états en vue d’un essor économique.
Du 15 au 16 novembre prochain prochains à Lomé, quelque mille leaders et acteurs de premier plan vont animer la vie économique du Togo autour du thème de la construction d’une « industrie financière africaine de classe mondiale ».
Deux jours durant, les participants venus de 55 pays, auront un riche séjour car, partagés entre conférences, ateliers, tables rondes, mais aussi des sessions de networking et des signatures d’accords.
En ouvrant les travaux de ces grandes assises, le Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, a relevé qu' » Il incombe à nos États de valoriser les opportunités offertes par nos pays. Cette promotion s’applique bien entendu aux projets individuels, comme nous le pratiquons lorsque le gouvernement rencontre des investisseurs pour financer des projets spécifiques. Et nous savons tous que ces investisseurs se plaignent souvent d’un manque de pipeline » dans nos pays »
Tout en indiquant que « le dynamisme économique en Afrique de l’Ouest a de quoi nous laisser optimistes », Faure Gnassingbé souligne que « l’Afrique subsaharienne tout entière s’engage sur le chemin de la reprise. À plus long terme, la ZLECAf saura ancrer cette reprise dans la durée ». Le leader togolais a saisi l’occasion pour appeler le continent africain à un sursaut face au traitement dont il fait l’objet sur le plan de l’économie mondiale.
« Nous ne pouvons reprendre le contrôle du récit africain sans une action concertée. L’Afrique doit regagner collectivement la maitrise de son narratif », a martelé le Président togolais.
« Nous ne pouvons reprendre le contrôle du récit africain sans une action concertée. L’Afrique doit regagner collectivement la maitrise de son narratif », a martelé le Président togolais.
Indiquant le choix de la capitale togolaise pour abriter une seconde fois ce grand rendez-vous continental, les organisateurs de cet événement sont unanimes : « Il y a un tissu industriel favorable, un certain nombre d’acteurs financiers capables de comprendre la pertinence de l’événement. Également, d’un point de vue logistique, Lomé est facile à rallier et dispose de l’infrastructure pour accueillir un événement de cette taille et plus de 1.000 personnes. Enfin, il faut saluer la forte mobilisation des acteurs publics comme privés », a indiqué Mamadou Goundiam, le Directeur général délégué du Groupe Jeune Afrique Media, fondateur de l’Afis.