
Après la 4ème réunion des ministres en charge de la Sécurité au sein de l’espace UEMOA tenue à Niamey capitale nigérienne en Octobre dernier, les ministres en charge de la sécurité se sont retrouvés ce jeudi 25 juin en visioconférence sous la présidence du Gal Yark Damehame, ministre de la Sécurité et de la protection civile du Togo.
L’occasion pour ces ministres de se plancher sur la situation du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
Selon Yark Damehame, depuis la dernière rencontre tenue à Niamey la capitale nigérienne en octobre 2020, « Le Burkina, le Mali et le Niger connaissent une escalade continue des actes terroristes et de grand banditisme. Ainsi, l’année 2019 s’est achevée sur un lourd bilan pour les armées du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Entre septembre et décembre, près de 300 militaires ont perdu la vie ».
Une inquiétude qui a été partagée par tous les participants. En vue de palier à cela, il a été décidé la solidarité de la Commission de l’UEMOA à l’endroit des pays ayant subi des attaques terroristes.
De même la commission a par ailleurs rappelé, la contribution financière de 60 milliards de francs CFA mise à disposition par la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine en vue du « renforcement des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité du Burkina Faso, du Mali et du Niger », trois pays de la ligne de Front du G5 Sahel et dont la stabilité est essentielle pour la Sécurité et la stabilité de l’espace communautaire.
La seule alternative devant une telle situation d’après le Gal Yark Damehane, « demeure et reste, la coopération dans le domaine sécuritaire, la coopération en matière d’échange d’informations et de renseignements ».
Il a été examiné et adopté au cours de cette réunion, le rapport issu de la réunion des experts, le rapport sur la paix et la sécurité dans l’espace UEMOA pour le compte du second semestre 2019.
Source: engagement info