L’accès à l’eau potable est une priorité pour le gouvernement togolais

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La ressource essentielle à la vie est de plus en plus disponible dans les robinets, les forages et les jarres des ménages. L’accès à l’eau potable est une priorité pour le gouvernement. Au fil des années, des actions à fort impact sont menées pour améliorer le taux de desserte en eau à travers le pays, en particulier dans les zones rurales et au sein des communautés jugées plus vulnérables, compte tenu de leur niveau de vie.

Les initiatives garantissent à chaque Togolais, quel que soit son lieu de résidence, une eau de boisson de qualité, contribuant ainsi au bien-être de la population.
Sous l’impulsion du président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, le pays met en œuvre des programmes et des projets qui répondent aux besoins croissants des habitants et réduisent les inégalités en matière d’accès à la ressource vitale.

D’ici l’an 2030, la grande ambition affichée est de parvenir à une couverture universelle en eau potable (100 %) ou de s’en rapprocher vraiment. À l’horizon 2025, le pays devrait atteindre 85 % de taux de desserte, selon ce qu’il a prévu.

Pour y arriver, il est mis en place le Plan national de dotation en eau potable et le Plan directeur de l’eau pour le Grand Lomé. Des outils stratégiques et pragmatiques.

Les taux ces dernières années

On note une évolution encourageante en ce qui concerne le taux d’accès à l’eau potable sur le territoire. En 2014, le taux de desserte national en eau potable était de 47,66 %.
En 2016, soit deux ans après, il culminait à 53,92 %. Le taux est monté à 60,18 % en 2020. Et les dernières statistiques divulguées en juillet 2024 par le ministère de l’Eau font état d’un taux d’accès de 69,01 % en 2023.
En milieu rural, les données présentées sont un taux de desserte qui est passé de 47,7 % en 2014 à 74,4 % en 2023. S’agissant du milieu semi-urbain, le taux est passé de 42,6 % à 55,9 % sur la même période. Il a progressé de 47,7 % à 69 % en zone urbaine.
Plusieurs mécanismes expliquent ce gain de points dans tous les milieux géographiques. Le Projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural (Passco) qui a été financé à 6,5 milliards de francs CFA par l’AFD en fait partie. Il a favorisé la construction de 400 nouveaux forages dans les régions des Savanes et de la Kara.

La construction des infrastructures

Le pays réalise de grands investissements dans les infrastructures d’eau. De nombreux forages sont construits dans les zones souvent isolées où l’accès à l’eau potable était autrefois limité. Ces forages sont équipés de pompes à motricité humaine ou solaire, permettant aux communautés d’accéder facilement à l’eau potable.
Au cours des dernières années, le Togo a construit plus de 12 500 forages, effectué 60 000 branchements domestiques et posé 194 bornes fontaines ont été posées.
Il est vrai que des défis subsistent, notamment investir dans l’entretien et la maintenance des infrastructures, étendre la couverture à des zones encore non desservies, lutter contre les effets du changement climatique qui affectent la disponibilité des ressources en eau.

La rédaction

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