S’il y a un scandale qui a choqué l’opinion nationale et internationale ces derniers temps, c’est les spectacles pornographiques ridicules auxquels se sont livrés certains élèves des écoles publiques et privées. Le gouvernement dans ses rôles régaliens ne s’était pas limité aux condamnations. Il a traduit les paroles aux actes. C’est ainsi que la police nationale togolaise a commencé le ménage ce matin au sein des écoles concernées par cette scabreuse affaire.
Elle vient de mettre la main sur plus d’une quarantaine d’élèves identifiés dans les vidéos devenues virales ces derniers jours sur les réseaux sociaux. Selon les informations provenant du DG de la police Ltd Col Yaovi OKPAOUL: » les éléments sont sur le terrain à cet effet ». Lit-on sur le site togobreaking news.
Les forces de l’ordre et de sécurité ont fait une descente inopinée dans des établissements scolaires ce jeudi où elles ont procédé à l’interpellation des élèves auteurs de vidéos pornographiques.
Pendant ce temps, d’autres sources confirment que plus d’une quarantaine ont été arrêtés dans les écoles et transférés à la Brigade de recherches et d’investigations (BRI). D’autres ont été arrêtés chez eux à la maison.
Pour le site breaking news, les mis en cause viennent entre autres du Lycée d’Enseignement Général Adidogomé 1 (LEGAL 1), l’IPL La Confiance, l’Ecole Protestante d’Agbalépodo, et le Complexe scolaire Cheikh Anta Diop de Gbegnedji, de Notre Dame des Apôtres et de Notre Dame des Evêques.
Si les faits qui leurs sont reprochés, s’avèrent vrais, ces apprentis pornographes vont s’en sortir selon l’article 139 du code pénal, d’une peine d’emprisonnement de six (06) mois à deux (02) ans et d’une amende de deux millions (2.000.000) à dix millions (10.000.000) de francs CFA.
