Prudence Afanou 
En cette période de crise sanitaire où les partenaires techniques et financiers ont un seul objectif, celui de financer les recherches pour arriver à bout de cette pandémie, le Togo continue par bénéficier des financements. Ce Jeudi, la France à travers l’Agence Française de Développement a signé une Convention de financement du Projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural dans les régions des Savanes et Kara (PASSCO2).
Il s’agit d’une enveloppe de 10 millions d’euros, presque 6,5 milliards FCFA. Par ce financement,le gouvernement, entend faire en sorte que chaque togolais et chaque togolaise où qu’il se trouve ait accès à l’eau potable en quantité, sur une distance de moins de 500 mètres » affirme le ministre de l’Economie et des Finances, rappelant que l’accès à l’eau potable, à la bonne hygiène et à l’assainissement préserve la santé, le bien-être et la bonne productivité.
« C’est d’ailleurs, pour mettre un accent particulier sur l’accès à l’eau potable que l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté le 28 Juillet 2010 une résolution qui fait de cet accès l’une des composantes de la convention universelle des droits de l’homme », souligne Sani Yaya.
L’accès inadéquat à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement est source de transmission de maladies notamment le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l’hépatite A, la typhoïde et la poliomyélite. Sans oublier aujourd’hui la COVID-19. D’où la nécessité d’investir dans l’amélioration de la qualité de l’eau.
Créer les conditions d’une vie saine aux togolaises et aux togolais préoccupe le gouvernement. Ce financement vient soutenir l’axe 3 portant justement sur la consolidation du développement social et le renforcement des mécanismes d’inclusion du Plan national de développement (PND 2018 -2022).
Il est décliné en réalisation de 400 nouveaux forages équipés de pompes à motricité humaine, la réhabilitation de 200 forages existants, la construction de 200 latrines communautaires.
La phase 1 du PASSCO a permis, avec un financement de 6 millions d’euros, la construction de 344 nouveaux forages équipés de pompes à motricité humaine, la réhabilitation de 136 forages en panne et la construction de 100 latrines communautaires.
Selon le ministre, « Cette première phase du projet a fait bénéficier 70.000 personnes dont 25.000 écoliers, avec une amélioration de leur accès à l’eau potable et à l’assainissement », relevant également que « le nombre de ménages ayant accès à l’eau potable a connu une augmentation significative durant les dix dernières années.
Le Togo par cet accord remplit son cahier de charge vis à vis des Objectifs Développement Durable en faveur des couches vulnérables.
