RECEPISSE N°0127/HAAC/02-2024/PUP

Togo/CNC : Une résilience économique qui nourrit l’espoir malgré les défis persistants

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Alors que les turbulences économiques mondiales menacent de nombreux pays, le Togo affiche une robustesse remarquable. Réuni le 30 septembre à Lomé, le Conseil national du crédit (CNC) a dressé un bilan optimiste pour 2025, soulignant une croissance solide, un secteur financier dynamique et une gestion prudente de la dette.

Croissance et diversification : Les moteurs d’une économie résiliente

Avec un taux de croissance projeté à 6,3 % pour 2025, le Tego confirme son statut de locomotive économique en Afrique de l’Ouest. Le secteur tertiaire, porté par les services financiers, les télécommunications et le commerce, reste le principal contributeur. Dans le même temps, le secteur financier enregistre un bond de 22 % des crédits octroyés, stimulant l’entrepreneuriat et les investissements privés.

Maîtrise de la dette et progrès social : Un équilibre salué

La dette publique, ramenée à 65 % du PIB en juin 2025 contre 69 % fin 2024, témoigne d’une rigueur budgétaire alignée sur les normes de l’UEMOA (plafond à 70 %). Cette performance s’accompagne d’avancées sociales majeures : le pays se hisse au 2ᵉ rang de l’UEMOA et au 4ᵉ de la CEDEAO selon l’Indice de Développement Humain (IDH), grâce à des améliorations dans l’éducation, la santé et les revenus moyens.

Vigilance face aux défis : Environnement, inégalités et dépendances

Cependant, le CNC met en garde contre plusieurs risques. Les aléas climatiques, qui pèsent sur l’agriculture (15 % du PIB), et les inégalités régionales persistent. De plus, la dépendance aux importations alimentaires et énergétiques expose le pays à la volatilité des prix internationaux. Enfin, bien que les crédits bancaires progressent, leur accès reste limité pour les petites entreprises rurales.

Si le Togo incarne un exemple de résilience en période incertaine, les autorités appellent à renforcer la diversification économique, l’inclusion financière et les infrastructures vertes. Ces axes, jugés prioritaires, pourraient permettre au pays de transformer ses succès actuels en progrès durables.

 

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