
Quarante cinq formateurs et instructeurs des unités de police constituées ainsi que le personnel médical et paramédical, ont été renforcé en capacités opérationnelles pour le maintien de la paix. Les participants à cette session ont reçu leur attestation de fin de formation, jeudi 18 décembre dernier, lors d’une cérémonie organisée à cet effet au centre des opérations pour le maintien de la paix au camp Adidogomé à Lomé.
La situation sécuritaire actuelle devient très préoccupante dans certaine région de l’Afrique où les attaques perpétrées par des groupes terroristes continuent d’ébranler la vie socioeconomique des populations. Dans un tel contexte, les autorités en charge de la sécurité ne sauraient dormir sur leurs lauriers. Au Togo, des initiatives foisonnent pour le maintien d’ordre et la sauvegarde de la paix. La dernière en date est donc la session de renforcement des capacités opérationnelles d’une quarantaine d’agents de forces de l’ordre et de sécurité au centre des opérations pour le maintient de la paix au camp Adidogomé à Lomé. Organisée par le ministère de la sécurité et de la protection civile en partenariat avec l’Institut des Nations –Unies pour la Formation et de la Recherche(UNITAR) et l’Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blondin BEYE(EMPABB, cette session a consisté en une série de stages des formateurs qui s’est déroulée en deux étapes. Le premier stage, débuté le 23 Novembre dernier, a concerné vingt-cinq instructeurs des forces de sécurité dont trois(3) personnels féminins venus de la Gendarmerie et de la Police nationale. Son objectif est de donner aux participants les outils pédagogiques qui leurs permettrons d’analyser, de concevoir, de développer, de mettre en œuvre et d’évaluer leurs futures actions de formations destinées aux unités de polices constituées en prélude à leurs déploiement dans les missions onusiennes. Le second a eu pour cible vingt personnels médicaux dont l’intérêt est d’accroitre leurs capacités de réaction sur les théâtres d’opérations et de contribuer ainsi à améliorer le bien être physique et mental du personnel dans des environnements de plus en plus complexes.
Selon le ministre en charge de la sécurité et de la protection civile, le Géneral Yark Damhan, le contexte sécuritaire a connu une importante évolution en Afrique ces dernières années. Les guerres interétatiques ont laissé la place à de nouvelles formes de violences complexes pouvant affecter, par endroit, la cohésion entre les communautés. Face à la persistance de ces nouvelles formes de violences, il y a lieu de renforcer par tous les moyens la sécurité qu’on sait est indissociable du développement.