RECEPISSE N°0127/HAAC/02-2024/PUP

Togo/Agriculture : Sortie réussie pour les 22 responsables techniques pépinières formés par COLEACP

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Le changement obligatoire, et en cours, du modèle agroalimentaire mondial passe et passera par le renforcement des capacités, la formation continue des générations actuelles et futures de producteurs.trices, entrepreneur.e.s, consultant.e.s, technicien.ne.s. etc… C’est pour cette raison que le Comité de Liaison Europe-Afrique-Caraïbes-Pacifique (COLEACP) dans le cadre du projet Pépinière de Responsables Techniques, a organisé après un appel à candidature, une formation à la démarche Qualité Sanitaire et à la durabilité, et aux métiers de Responsable Qualité, de Responsable Conditionnement ou encore de Chef de Production à l’endroit d’un groupe de jeunes diplômés (techniciens agricoles/agroalimentaires).

Débuté, le 08 Juin dernier en ligne, les 22 acteurs participants à la formation ont entamé le vendredi 14 Août 2020 la phase pratique de leur formation. L’objectif, est d’élaborer une stratégie d’intervention dans la lutte contre les ravageurs et les maladies dans une parcelle de légumes. Plus spécifiquement, il s’agit d’identifier les spéculations en place ; de connaître et appliquer les bonnes méthodes d’observations des parcelles ; d’identifier avec précision les ennemis ,(les ravageurs, les symptômes de maladies, maladies et carences , les adventices ….) des cultures dans une parcelle de légumes afin de savoir poser un diagnostic final au terme d’une observation et de proposer une méthode de lutte, connaître les messages et actions clés pour une bonne observation des cultures.

Cette phase pratique a été dirigée par Mme KANDA Madjouma Constance et M. EDOH-OBUBE Maestro Benoit Avélino tous deux experts formateurs de COLEACP. Il s’agit d’effectuer dans un premier temps sur un site maraîcher à Baguida où l’on trouve diverses spéculations à savoir la laitue, la carotte, le concombre et le piment blanc, des exercices pratiques cités . afin d’amener les participants à connaître les messages et actions clés pour une bonne observation des cultures afin d’adopter une méthode de lutte appropriée. Sur le site, les participants se sont constitués en petit groupe pour accomplir les tâches. À l’issue de ce premier exercice, l’’un des formateurs en occurrence M. Benoît exprime toute sa satisfaction pour l’assiduité et le sérieux avec lesquels les 22 acteurs ont effectué leur tâche: « Nous avons eu dans nos formations digitales à faire une présentation théorique de la protection des produits maraîchers et aujourd’hui c’est la phase pratique. Il s’est agi pour les participants d’identifier les différents ennemis de cultures, que ce soient les ravageurs ou les maladies qui attaquent ces cultures et de pouvoir faire un premier diagnostic. Nous sommes très satisfaits de la restitution faite. » a laissé entendre M. Bénoît Edoh.

La 2ème phase de l’’exercice pratique a été faite à Tsévié dans un champs d’ananas plus précisément sur le site de Gbatopé (environ 40 km de Lomé). Cette phase a été dirigée par M. ANANI Combé Sélom , expert en agriculture tropicale et Développement Durable et Monsieur Opekou Kokou David. Concernant la conduite des travaux: il s’agit d’un jeu de rôle : constitution en binômes (un apprenant joue le rôle d’un auditeur interne et le 2ème le rôle du producteur propriétaire de parcelle). L’audit a été réalisé grâce à une fiche d’enquête conçue que les experts ont remis à la personne qui joue le rôle d’auditeur. La phase a duré 1h30 suivie d’un débriefing et coaching des experts. L’objectif est d’amener les acteurs à détecter une culture biologique qui est en vogue ces derniers temps dans les pays développer.Aussi faut-il préciser que la pratique de Tsévié vise également à outiller les apprenants à la méthodologie et technique d’inspection d’une exploitation en vue de la certification Comme à Baguida, les participants se sont regroupés en sous-groupe.

Pour monsieur ANANI, « Cet exercice pratique se situe dans une approche de pouvoir doter les participants des outils qui leur permettront de pouvoir contrôler de façon biologique les parcelles, les exploitations agricoles. L’exercice en lui-même consiste à poser des questions aux producteurs pour savoir leur mode de production et voir si ces modes de production respectent les productions biologiques ». « La finalité de cet exercice est de permettre qu’une exploitation qui sera contrôlée, auditée et validée selon les règles de production biologiques. Les produits qui seront issus peuvent être déclarés bios et peuvent être exportés sur le marché européen et permettre aux pétits exportateurs de pouvoir améliorer leurs revenus et ainsi satisfaire leurs besoins » a précisé M. ANANI.

Dans l’ensemble c’est une journée réussie pour ces 22 acteurs. C’est le cas de M. Doudou Péléké Essowè l’un des participants qui exprime toute sa satisfaction à la fin de la journée: « Sur les 6 modules prévu pour la formation, nous avons déjà fait 2 qui nous permettent avec surtout ces exercices pratiques d’être aguerris pour le travail sur le terrain »,a lancé M. Essowè.

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