
A ce rendez-vous présidé par le président ivoirien Alassane Ouattara, se situe dans la suite logique de la rencontre du18 mai à Paris dans la capitale française, relative au financement des économies africaines. Un accent particulier sera mis sur le rôle de l’Association Internationale de Développement (IDA) dans la relance des économies africainespost-pandémie.
Faure Gnassingbé avait indiqué que le financement soutenable des économies est une question d’importance et celle liée à l’appui au secteur privé africain l’est davantage.
« Le secteur privé est en effet le moteur de création d’emplois et de richesse. Il n’y aura pas de relance forte sans l’amélioration des conditions de financement, en Afrique et à l’international, du secteur privé africain », avait-il martelé.
Des efforts ont été déjà déployés dans ce sens par d’autres partenaires au développement, mais le défi reste énorme. Outre les mécanismes nationaux mis en place, les Etats africains ont également besoin d’une solidarité internationale pour mieux gérer la crise sanitaire et accélérer la reprise économique.
C’est dans ce contexte que se tient cette réunion de plaidoyer pour une augmentation des ressources de l’Association Internationale de Développement (IDA).
Il est alors question de mobiliser les chefs d’Etat africains, les bailleurs de fonds et solliciter auprès des institutions financières internationales une enveloppe plus conséquente pour le financement des secteurs prioritaires critiques.
Le sommet sera sanctionné par une déclaration dite «Déclaration d’Abidjan » qui servira de feuille de route pour mobiliser 90 milliards de dollars US avant la fin de l’année 2021 au profit des secteurs prioritaires tels que le capital humain, la création de l’emploi incluant le secteur privé et la relance économique.
Le gouvernement togolais a fait des efforts pour une gestion rigoureuse et efficace de la pandémie à travers des mesures d’accompagnement du secteur privé et des différentes couches socioprofessionnelles.
Le Togo bénéficie des ressources et guichets de l’IDA pour accompagner le secteur privé, et la mise en œuvre des projets de développement socioéconomique notamment dans les domaines, de l’énergie, des infrastructures, des filets sociaux et de lutte contre l’érosion côtière.
« Au cours de cette réunion de plaidoyer, nous allons œuvrer pour une mobilisation internationale afin d’augmenter les ressources de l’IDA. Dans sa gestion efficace de la pandémie, notre pays a bénéficié de l’appui de l’IDA pour l’accompagnement du secteur privé et des couches les plus vulnérables. La coopération entre les Etats africains et leurs partenaires au développement dont l’IDA demeure plus que vitale pour la relance des économies post-pandémie », a tweeté Faure Gnassingbé ce matin.
Créée en 1960, l’IDA est une institution du Groupe de la Banque mondiale. Elle vise à réduire la pauvreté en accordant des prêts sans intérêt et des dons aux pays éligibles à travers le financement des programmes de développement.
Source : Radio Oréole