
Le trafic de l’essence appelé Boudè fait perdre à l’état togolais. Même si les autorités avaient mis en place une unité pour poursuivre les auteurs. Les revendeurs, qui sont présents au bord de nos routes, ne se cachent même pas pour la vente. Tout n’est pas encore réglé.
Au premier trimestre, 70.000 litres d’essence ont été saisies.
Les usagers de moto, véhicules… utilisent le Boudè plus que le carburant vendu à la pompe malgré sa qualité douteuse. Et pour cause le litre de Boudè est moins cher. Le prix du litre est 505 F à la station et de 500 F chez les revendeurs du carburant.
En ceci , l’État togolais perd environ 20 milliards de FCFA chaque année.
La seule façon de mettre fin à la contrebande est de baisser les prix à la pompe, font savoir les organisations de consommateurs.
Ce qui n’est pas évident pour les autorités togolaise qui continuent de subventionner les coûts au Togo.