Succès encourageant pour le Programme de Résilience du Système Alimentaire au Togo  

Deux ans après son lancement, le Programme de Résilience du Système Alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP-Togo), financé par la Banque Mondiale, affiche des résultats positifs. Une revue à mi-parcours, tenue récemment à Lomé, a mis en lumière les progrès significatifs réalisés et les défis à relever pour atteindre les objectifs fixés.

Résultats encourageants : À la fin 2024, le programme a déjà touché 509 438 personnes, dont 34 % de femmes, se rapprochant de son objectif final de 600 000 bénéficiaires. Ce succès témoigne de l’efficacité des actions mises en place pour renforcer la résilience du système alimentaire togolais.

Défis et ajustements : La revue à mi-parcours a également permis d’identifier les défis rencontrés dans la mise en œuvre du programme. Des ajustements stratégiques ont été décidés afin d’optimiser les actions et d’atteindre les objectifs fixés dans les délais impartis. Les discussions ont notamment porté sur le Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) 2025.

Perspectives pour 2025 : Le PTBA 2025 prévoit d’étendre les bénéfices du programme à environ 130 000 nouveaux bénéficiaires. Cela démontre la volonté de poursuivre les efforts et d’amplifier l’impact du FSRP-Togo sur la sécurité alimentaire au Togo.

Le Programme de Résilience du Système Alimentaire au Togo a démontré sa capacité à améliorer la vie de nombreux Togolais en renforçant leur accès à une alimentation sûre et durable. La poursuite des efforts et les ajustements stratégiques identifiés lors de la revue à mi-parcours laissent entrevoir des perspectives positives pour les années à venir. L’implication de la Banque Mondiale et la mobilisation des acteurs locaux sont des éléments clés de ce succès.

Pour rappel, le FSRP vise à accroître la productivité agricole et améliorer la résilience des acteurs du système alimentaire. Le programme, financé à hauteur de 50 milliards FCFA, porte sur trois domaines d’intervention : l’investissement dans l’agriculture climato-intelligente au niveau des exploitations et des paysages ; la promotion d’un environnement favorable au développement de la chaîne de valeur et au commerce intrarégional ; et le renforcement de la capacité régionale à gérer les risques agricoles.