Prudence Afanou 
À travers le pays, le bruit des moteurs et la poussière soulevée par les engins de chantier racontent une même histoire. Celle d’un Togo en mouvement, déterminé à relier ses territoires, à désenclaver ses campagnes et à renforcer son maillage économique.
Le gouvernement fait du développement des infrastructures et ce, depuis longtemps, un axe prioritaire de sa politique de croissance inclusive. Car dans un pays où l’agriculture reste le moteur de l’économie, la route est bien plus qu’un simple moyen de transport, elle est un vecteur d’opportunités, un levier d’intégration et un instrument de lutte contre la pauvreté.
Parallèlement, les pistes rurales aménagées ouvrent désormais des horizons nouveaux aux producteurs agricoles, leur permettant d’acheminer plus aisément leurs récoltes vers les marchés, les centres de stockage et les zones industrielles.
Plusieurs kilomètres de voies améliorées
À la fin du mois de décembre 2024, le pays affichait un bilan saisissant avec 4 472 kilomètres de pistes rurales aménagées et 485 kilomètres de routes bitumées construites ou réhabilitées.
Dans les régions plus agricoles comme la Kara, les Plateaux ou les Savanes, ces aménagements changent le quotidien de milliers de familles. Les villages autrefois enclavés connaissent un regain d’activité commerciale, les produits frais circulent mieux, et les services publics (santé, éducation, sécurité, etc.) deviennent plus accessibles.
Les routes facilitent la mobilité des biens et des personnes, renforçant la compétitivité du pays et attirant de nouveaux investissements. Les 485 kilomètres de routes bitumées nouvellement construites ou réhabilitées s’inscrivent dans cette dynamique.
Du corridor Lomé-Cinkassé aux axes stratégiques reliant les zones économiques et industrielles, chaque tronçon contribue à renforcer l’attractivité du territoire et à soutenir la croissance. Ces infrastructures, modernisées selon les standards internationaux, favorisent non seulement le commerce intérieur mais aussi les échanges régionaux, consolidant le rôle du Togo comme carrefour logistique de la sous-région.
De grandes projections
Précédemment, sur la période 2020-2023, le pays a fait construire et réhabilité 828 kilomètres de routes nationales. Il a aussi construit et réhabilité 4 200 kilomètres de pistes rurales dans plusieurs régions administratives.
L’année 2025 s’est annoncée ambitieuse, avec 1 595 km de routes nationales à entretenir sur l’ensemble du territoire, précise le budget citoyen. Vient en tête la région des Plateaux avec 552,10 km prévus. Suivent les régions maritime (315,30 km) et Kara (259,50 km). Après viennent la région centrale (252,60 km) et celle des Savanes (215,50 km).
Dorénavant, chaque route tracée rapproche les citoyens et relie les opportunités. En investissant massivement dans les infrastructures routières, l’État ne construit pas seulement des voies, il bâtit les fondations d’une économie plus équilibrée, plus solidaire et plus prospère.
