Le gouvernement togolais, soutenu par des partenaires comme le FIDA, met en œuvre des politiques ambitieuses pour promouvoir une agriculture durable et renforcer la sécurité alimentaire. Le projet ProsMAT, qui bénéficie d’un financement de 1,5 milliard de francs CFA, en est une illustration parfaite.
Ce projet vise à former 10 000 agriculteurs, dont une majorité de femmes, aux techniques de l’agroécologie dans 16 préfectures du pays. En favorisant la distribution de kits agricoles, la réduction des pertes post-récolte et le développement de filières de commercialisation, ProsMAT contribue à améliorer les rendements, la qualité des produits et les revenus des producteurs.
L’agroécologie, au cœur du projet ProsMAT, offre de nombreux avantages.
Elle permet de préserver les ressources naturelles, de lutter contre le changement climatique et de renforcer la résilience des systèmes agricoles. En favorisant la biodiversité et l’utilisation de pratiques culturales respectueuses de l’environnement, l’agroécologie contribue à améliorer la santé des sols et à réduire l’utilisation de produits chimiques. De plus, elle permet de diversifier les productions et d’adapter les systèmes agricoles aux défis du changement climatique.
Pour soutenir le développement de l’agriculture maraîchère, le gouvernement togolais a mis en place un ensemble de mesures complémentaires au projet ProsMAT. La création de Zones d’Aménagement Agricole Planifiées (ZAAP), dédiées en partie à la production maraîchère, facilite l’accès à l’eau et aux intrants agricoles. Les partenariats avec des acteurs privés permettent également de fournir aux agriculteurs des équipements modernes, tels que des kits d’irrigation solaire, à des conditions avantageuses.
Grâce à ces initiatives, le Togo est en passe de renforcer sa souveraineté alimentaire et de développer une agriculture plus durable et plus profitable pour les populations rurales. Les résultats sont encourageants : augmentation de la production maraîchère, amélioration des revenus des agriculteurs, création d’emplois et réduction de la dépendance aux importations alimentaires.
Aimé
