RECEPISSE N°0127/HAAC/02-2024/PUP

Le Grand Bassar a célèbré la fête D’PONTRE/N’NIDAK : Une plongée dans les racines culturelles et l’unité nationale

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La ville de Grand Bassar a vibré ce samedi 6 septembre au rythme de la fête D’PONTRE/N’NIDAK, un événement ancestral qui incarne à la fois la mémoire collective, la fierté identitaire et la dégustation des prémices d’ignames. Placée sous le patronage du Ministre d’État Yark Damehame, représentant personnel du Président du Conseil, cette édition a réuni des dignitaires traditionnels, des cadres du milieu et une foule enthousiaste, soulignant l’importance de ce rendez-vous culturel.

Une tradition millénaire revisitée

La fête D’PONTRE/N’NIDAK, dont les origines remontent à des siècles, commémore les cycles agraires et honore les ancêtres fondateurs de la communauté. Cette année, les cérémonies ont mêlé chants rituels, danses masquées et récits épiques, perpétuant un héritage transmis oralement de génération en génération. « Cette fête n’est pas seulement une célébration, c’est un devoir de mémoire », a déclaré un chef traditionnel, arborant les attributs symboliques de sa charge.

Pour sa part le président du Comité d’organisation Ougane N’Koumitcha, a laissé entendre  » D’PONTRE/N’NIDAK est un moment important pour notre communauté, car il symbolise la gratitude envers les ancêtres pour les abondantes récoltes. Il est également l’occasion de partager notre joie, notre reconnaissance et notre fierté pour notre patrimoine culturel commun.

Pour lui,  » Outre le renforcement des liens socio-économiques et culturels à travers les moments d’allegresse, de partage, de solidarité et de retrouvailles entre les filles et fils de la même case, notre case commune du Grand Bassar, D’PONTRE/N’NIDAK, c’est aussi, un ressourcement à nos us et coutumes et un appel aux mânes de nos ancêtres afin qu’ils puissent continuer à veiller sur la vie, les cultures et les richesses de notre peuple », a-t-il indiqué.

Un pont entre tradition et modernité

La présence remarquée de Yark Damehame, ministre d’État et représentant personnel du PC a ajouté une dimension politique à l’événement. Dans son discours, il a salué « la résilience des cultures locales face aux défis de la mondialisation », tout en réaffirmant l’engagement du gouvernement à préserver le patrimoine immatériel. « Nos traditions sont les racines qui nourrissent l’arbre de la nation », a-t-il martelé, appelant à une unité nationale ancrée dans le respect des diversités.

Ambiance festive et symboles partagés

La place centrale de la ville, décorée de tissus traditionnels *kente* et d’objets rituels, a accueilli des délégations venues des villages alentour. Au programme : des compétitions de percussions, une exposition d’artisanat local et une dégustation de plats emblématiques comme ‘ Labbokor ».

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