Le Comité National Olympique du Togo (CNO-Togo) s’est retrouvé au cœur d’une controverse après des accusations de « mauvaise gestion, injustices et suspensions arbitraires » lancées par quatre présidents de fédérations nationales sportives lors d’une conférence de presse le 27 novembre 2024.
Dans un communiqué publié le lendemain, le CNO-Togo a vivement réagi, qualifiant cette sortie médiatique de « déclaration unilatérale » et dénonçant l’absence de dialogue préalable. L’institution souligne qu’elle n’a reçu aucune sollicitation officielle de la part des présidents concernés avant leur prise de parole publique.
Le CNO-Togo rappelle son engagement envers la promotion du sport au Togo et assure que ses actions sont guidées par la transparence et la bonne gouvernance. Il invite les présidents des fédérations à privilégier le dialogue et la collaboration pour trouver des solutions aux problèmes soulevés.
À l’article 27 de la Charte Olympique ; Aux articles 43, 44 et 45 de la Loi nationale N°2021-008 du 7 mai 2021, qui encadrent la pratique des activités physiques et sportives au Togo.
L’article 43 de cette loi impose aux associations sportives de garantir la protection et le suivi médical, le contrôle antidopage, ainsi que des assurances couvrant la responsabilité civile et les accidents. Quant à l’article 45, il stipule que les fédérations doivent obligatoirement souscrire à ces assurances pour l’exercice de leurs activités.
Le CNO-Togo a également évoqué le processus électoral en cours, qui aboutira à la tenue de son Assemblée générale élective le 7 décembre 2024. Il a assuré que ces élections se déroulent dans le respect des statuts en vigueur, sous l’œil attentif du CIO, dont un représentant sera présent pour garantir leur régularité.
Cette affaire met en lumière les tensions qui existent parfois entre le CNO-Togo et les fédérations sportives. Il est important de noter que le dialogue et la recherche de consensus sont essentiels pour garantir le bon fonctionnement du mouvement sportif togolais.
