Prudence Afanou 
Face à l’arrivée imminente de la saison des pluies, le gouvernement togolais a organisé une réunion d’urgence mardi 4 mars à la Primature.
Présidée par le Premier ministre, Victoire Dogbé, cette rencontre a rassemblé les ministres, préfets, maires et acteurs de la gestion des risques. L’objectif était double : faire le point sur la mise en œuvre du Plan de Préparation et de Réponse (PPR) aux inondations en 2024 et définir les actions prioritaires pour l’année en cours. À Grand Lomé, le bilan est positif : 37 des 38 actions prévues dans le PPR ont été réalisées grâce à un financement de 50 millions FCFA, renforcé par un appui supplémentaire de 1,69 milliard FCFA. Ces actions incluent l’évaluation des centres d’accueil, la maintenance du matériel d’intervention, l’acquisition de motopompes et la mise en place d’un système de drainage efficace.
Parallèlement, des campagnes de sensibilisation ont été menées à travers les médias et sur le terrain afin d’inciter les populations à adopter des comportements préventifs.
Plusieurs options s’offrent à nous pour le sur-titre et la réécriture de ce texte. Voici quelques propositions :
un plan d’action renforcé
Pour mieux lutter contre les inondations, un plan d’action renforcé est mis en œuvre. Il comprend 26 nouvelles actions axées sur l’amélioration de l’assainissement (curage des caniveaux, dragage des bassins, nouveaux équipements de pompage), du matériel d’intervention et de la sensibilisation du public. Un comité de suivi réunissant l’ANPC, l’ANASAP et l’ANAMET sera créé pour assurer une meilleure coordination. La cheffe du gouvernement souligne l’importance d’une collaboration étroite entre tous les acteurs concernés.
« Nous devons continuer à agir avec anticipation, engagement collectif et réactivité. Des mesures préventives robustes doivent être mises en place pour renforcer la résilience du pays face aux inondations », a indiqué Victoire Dogbé.
Pour rappel, depuis l’an dernier, une étude est en cours pour élaborer un modèle de gestion des inondations dans le Grand Lomé, avec le soutien de la Banque mondiale.
