La semaine dernière, une rencontre s’est tenue au Togo pour évaluer l’efficacité de la gestion des aires protégées prioritaires, dans le cadre du Programme d’Appui à la Lutte contre le Changement Climatique, la protection de la biodiversité et l’agroécologie (PALCC+). Organisée par le ministère de l’environnement, cette réunion a permis de partager les résultats de l’évaluation de cinq sites : les aires protégées de Fazao-Malfakassa, Togodo et Abdoulaye, ainsi que les aires conservées communautaires d’Alibi 1 et du complexe des mares d’Afito.
Les résultats, variables selon les sites, révèlent des défis importants. L’efficacité de la gestion s’échelonne de 26 % (Abdoulaye) à 45 % (Alibi 1), avec des scores intermédiaires pour Fazao-Malfakassa (29 %), les mares d’Afito (30 %) et Togodo (34 %). Ce constat met en lumière le besoin urgent d’améliorer la gestion de ces zones, notamment en renforçant les ressources humaines et financières, en améliorant les outils de suivi et en optimisant la coordination entre les acteurs impliqués. Des actions concrètes devront être définies pour inverser la tendance et garantir une meilleure protection de la biodiversité togolaise.
“Ces données sont désormais une référence nationale pour guider les priorités futures d’intervention, de planification et de renforcement des capacités”, a indiqué le ministère.
En rappel, le Togo compte 83 aires protégées (14 % de la superficie). Le pays s’est doté il y a deux ans d’un Office national des aires protégées (ONAP) en vue d’un meilleur contrôle et d’une meilleure exploitation.
