atakpame, togo, west africa.
Le gouvernement togolais lance une stratégie ambitieuse pour dynamiser les régions, en commençant par Atakpamé, Kpalimé, Blitta, Kara et Aného, afin de réduire la concentration des activités économiques à Lomé. Un plan ambitieux pour redynamiser les régions du Togo est lancé. Manuella Santos, ministre de l’Industrie et de la Promotion des Investissements, a donné le coup d’envoi à Atakpamé, espérant transformer la ville et quatre autres en pôles d’attractivité.
Ce plan, couvrant la période jusqu’en 2029, vise à stimuler le développement économique du Togo grâce à trois axes principaux : la création de Zones Économiques Spéciales (ZES), le développement des infrastructures touristiques et la promotion d’activités agro-industrielles. Plusieurs villes sont concernées : Kpalimé, qui verra ses secteurs de l’écotourisme et de la transformation du cacao et du café se développer ; Kara, qui, forte de son université et de son agropole, deviendra un pôle majeur de formation et d’industrie agroalimentaire ; Aného, dont le patrimoine historique sera restauré et l’offre hôtelière modernisée pour attirer les touristes ; Blitta, qui ambitionne de devenir une plateforme logistique et agricole grâce à une ZES dédiée à la transformation des produits locaux ; et enfin Atakpamé, qui vise à devenir un centre régional de transformation agroalimentaire, attirant ainsi de nouvelles industries. En résumé, ce plan ambitieux prévoit une diversification économique du Togo, en misant sur le tourisme, l’agro-industrie et la création d’emplois.
Le gouvernement investira dans la promotion et l’image de marque de cinq villes. Ce financement permettra de créer des plateformes digitales, de mener des campagnes de communication (réseaux sociaux et médias traditionnels), d’organiser des événements culturels et touristiques, et des forums d’investissement. L’objectif est d’attirer investisseurs, acteurs économiques et touristes.
Parallèlement, la modernisation des infrastructures et le développement des zones économiques spéciales nécessiteront des investissements importants. L’amélioration des routes, l’extension du réseau électrique et l’aménagement de pôles industriels et touristiques seront financés par des partenariats public-privé et l’aide internationale. Pour attirer les entreprises, le gouvernement compte sur un cadre fiscal attractif et la collaboration des collectivités locales et des chambres de commerce pour une gouvernance efficace et adaptée.
