L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) connaît une nouvelle crise interne avec le départ d’Agbeyibor Komlanvi, deuxième adjoint au maire de la commune du Golfe 7. Cette démission, annoncée officiellement, s’ajoute à une série de défections récentes qui mettent à mal la formation politique dirigée par Jean-Pierre Fabre. Le départ de cadres et d’élus locaux soulève des questions sur l’avenir du parti et son influence sur la scène politique togolaise.
Alors que les raisons exactes du départ d’Agbeyibor Komlanvi restent encore floues, son geste symbolise un malaise profond au sein de l’ANC. Ces départs successifs suggèrent des dissensions internes ou un désaccord avec la ligne politique actuelle du parti. L’absence d’explication officielle de la part de l’intéressé laisse place à la spéculation, alimentant les rumeurs et les interrogations sur la cohésion interne de l’ANC.
Dans un contexte politique déjà marqué par des tensions, cette fragilisation de l’ANC pourrait avoir des conséquences importantes. Le parti, autrefois un acteur majeur de l’opposition togolaise, voit son influence potentiellement diminuer. L’avenir de l’ANC dépendra de sa capacité à gérer ces divisions internes et à proposer une vision politique claire et attractive pour regagner la confiance de ses membres et des électeurs.
L’observation de la réaction du parti et les prochaines semaines seront déterminantes pour comprendre l’ampleur de cette crise et son impact sur le paysage politique togolais. Des analyses plus approfondies sont nécessaires pour comprendre les causes profondes de ces départs et les perspectives d’avenir pour l’ANC.
