Le Togo est confronté à une épidémie de grippe aviaire. Trois élevages avicoles, situés à Adjengré (Sotouboua), Anyron Kopé (Vo) et Kouloumdè (Tchaoudjo), ont été déclarés infectés par le virus H5N1 hautement pathogène. L’annonce a été faite le 20 mars dernier par le ministère en charge des ressources animales, suite à des analyses effectuées par le laboratoire central vétérinaire de Lomé.
Cette infection touche plus de 6500 volailles, comprenant des poules pondeuses, des poulets de chair et des poules locales. Face à cette situation, le gouvernement a mis en œuvre des mesures drastiques pour endiguer la propagation du virus. Conformément à la réglementation et au plan opérationnel de riposte, un abattage et une destruction systématiques de toutes les volailles présentes dans les fermes infectées et dans un rayon de 3 kilomètres autour de celles-ci ont été ordonnés. Les produits dérivés et le matériel d’élevage ont également été détruits, suivis d’une désinfection complète des zones touchées.
En outre, les mouvements des volailles, de leurs produits dérivés, du matériel d’élevage et des aliments pour volailles sont interdits dans les cantons d’Adjengré, d’Anyron kopé, et de Komah. Enfin, les marchés de volailles et les provenderie sont fermés pour une durée d’un mois dans les trois cantons.
« Une indemnisation sera accordée aux éleveurs dont les animaux seront abattus et détruits par les services vétérinaires, selon la grille d’indemnisation en vigueur », a précisé le ministre, Damehame Yark. Pour rappel, les derniers cas confirmés de grippe aviaire au Togo remontent à janvier 2022.
Cette épidémie souligne l’importance de la surveillance et de la prévention en matière de santé animale au Togo. Des mesures de biosécurité rigoureuses dans les élevages sont essentielles pour limiter le risque de propagation de ce virus hautement contagieux. Il est important de suivre attentivement les recommandations des autorités sanitaires pour préserver la santé aviaire et la sécurité alimentaire du pays.
