Dans une lettre officielle adressée aux ministères de la sécurité, des droits de l’homme et de la justice, la CNDH a exprimé sa profonde inquiétude face aux violences survenues le 29 septembre 2024 au siège de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) à Lomé.
Le Président de la CNDH aurait, selon d’autres informations, dès le même soir de l’événement, pris contact avec le Procureur de la République pour lui transmettre tous les éléments d’information en sa possession. Preuve que l’affaire est prise très au sérieux au sommet de l’Etat togolais au moment où le Chef de l’Etat togolais travaille à l’amitié entre les peuples africains et à l’enracinement de la démocratie dans son pays. Cet incident, selon plusieurs indiscrétions vient saper ses efforts et mettre à mal les avancées obtenues.
Selon les faits relayés par les médias, le député sénégalais Guy Marius Sagna aurait été agressé par des individus dont l’identité est inconnue, lors d’une rencontre organisée par la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP). Au total, sept personnes ont été blessées, dont le député Sagna, et des biens matériels, y compris des équipements des journalistes et des véhicules, ont été détruits.
La CNDH, dans son adresse, a souligné que de tels actes, s’ils sont confirmés, constituent une grave menace pour l’État de droit au Togo. Elle a exhorté le gouvernement à ouvrir immédiatement une enquête judiciaire indépendante pour identifier et sanctionner les coupables, conformément aux lois en vigueur. La Commission a également rappelé aux autorités l’importance de garantir un environnement sécurisé pour tous les citoyens, et d’assurer la protection des droits fondamentaux, notamment la liberté d’expression et de réunion.
La CNDH a également appelé à la protection des professionnels de la presse, rappelant que leur liberté de travail est un pilier essentiel de la démocratie.
