RECEPISSE N°0127/HAAC/02-2024/PUP

L’AES : Un pas vers la souveraineté avec le retrait du statut de Rome de la CPI

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Les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), notamment le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ont pris une décision historique en annonçant leur retrait immédiat du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI). Cette décision réaffirme leur souveraineté et dénonce une justice jugée sélective et néocoloniale.

Un geste fort de souveraineté

Les États membres de l’AES ont conjointement annoncé leur retrait du Statut de Rome, qui liait jusque-là les trois nations sahéliennes à l’instance judiciaire internationale. Cette décision est motivée par le constat que la CPI s’est muée en un instrument de domination politique et judiciaire au service d’intérêts extérieurs.

Une justice jugée sélective

Les gouvernements sahéliens dénoncent une « justice sélective » qui s’acharne sur certains acteurs tout en ménageant un cercle restreint de puissances protégées par une impunité institutionnalisée. Ce retrait est qualifié de décision souveraine et irréversible, et s’inscrit dans une dynamique plus large d’affirmation de l’indépendance politique et juridique des trois pays.

Un nouvel équilibre mondial

Les dirigeants de l’AES entendent bâtir leurs propres mécanismes endogènes de régulation de justice et de consolidation de la paix, en accord avec leurs valeurs sociétales et leurs aspirations collectives. Cette décision est un appel à la construction d’un nouvel équilibre mondial, fondé sur la dignité et l’égalité des nations.

Un engagement à la coopération internationale

Les pays de l’AES ont exprimé leur reconnaissance à l’Organisation des Nations unies et aux États partenaires, tout en les rassurant de leur engagement à poursuivre la coopération internationale dans des cadres respectueux de la souveraineté nationale. Ce geste n’est pas une fermeture, mais une redéfinition des rapports.

Un avenir plus souverain

La décision de l’AES de se retirer du Statut de Rome de la CPI est un pas vers la souveraineté et l’indépendance des pays membres. Cette décision réaffirme leur volonté de promouvoir et protéger les droits de l’Homme à travers des instruments adaptés à leur contexte historique, culturel et politique.

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