Prudence Afanou 
Face à la menace du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme, le secteur immobilier togolais se mobilise. Une rencontre réunissant professionnels et experts s’est tenue à Lomé le 14 avril dernier, sous l’égide du GIABA (Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest) et de la Banque africaine de développement (BAD). L’objectif était d’analyser les vulnérabilités spécifiques du secteur immobilier et de définir des solutions concrètes pour améliorer la conformité aux normes internationales. Les discussions ont porté sur les risques inhérents à la forte liquidité du marché et à la multitude d’intermédiaires impliqués. L’échange de bonnes pratiques et l’approfondissement des connaissances sur les défis actuels permettront d’accroître la transparence des transactions immobilières au Togo.
« Les mesures de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme constituent non seulement un impératif moral, mais aussi une nécessité économique. Elles sont essentielles pour protéger l’intégrité des marchés et la structure financière, à la fois internationale et nationale », a indiqué le directeur de cabinet du ministère de l’Urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière, Komla Edoh.
Pour sa part, le Secrétaire général du Syndicat National des Agents de l’Immobilier du Togo (SYNAITO), Israël Essoyobam Dèfoou, a souligné l’importance de la rencontre, qui représente une étape essentielle pour renforcer la conformité du secteur immobilier face aux défis du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.
Les travaux prennent fin le 17 avril prochain.
