RECEPISSE N°0127/HAAC/02-2024/PUP

Restructuration de la chefferie traditionnelle au Togo : Un répertoire national pour une meilleure organisation

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Le Togo s’engage dans une vaste restructuration de sa chefferie traditionnelle. Une initiative ambitieuse, portée par le ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie Coutumière, vise à moderniser et à optimiser le fonctionnement de cette institution ancestrale. Une tournée nationale de collecte de données est actuellement en cours, marquant une étape cruciale de ce processus de transformation.

L’objectif principal de cette opération est la création d’un répertoire national exhaustif et fiable des chefs de cantons et de villages. Ce fichier centralisé permettra de disposer d’informations actualisées et vérifiées sur l’ensemble des acteurs de la chefferie traditionnelle togolaise. Cette initiative répond à un double besoin : améliorer la visibilité de la chefferie et garantir la cohérence entre les données administratives et la réalité du terrain. En effet, la collecte des données sur le terrain permettra de corriger les éventuelles incohérences ou omissions présentes dans les registres existants.

L’impact de cette restructuration est attendu sur plusieurs plans. Elle devrait permettre une meilleure coordination entre l’administration et les chefs traditionnels, facilitant ainsi la mise en œuvre des politiques publiques au niveau local. De plus, un répertoire national permettra une meilleure gestion des ressources et une plus grande transparence dans le fonctionnement de la chefferie. Enfin, cette initiative contribue à la préservation et à la valorisation du rôle important que joue la chefferie traditionnelle dans la société togolaise.

La restructuration de la chefferie traditionnelle au Togo représente un défi majeur, mais aussi une opportunité de moderniser une institution essentielle à l’équilibre social et politique du pays. La création d’un répertoire national constitue une étape fondamentale dans ce processus, promettant une meilleure organisation, une plus grande efficacité et une reconnaissance accrue du rôle des chefs traditionnels. Il reste à suivre l’évolution de ce projet et son impact concret sur le terrain.

 

 

 

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