Prudence Afanou 
Au cours des sept dernières années et plus particulièrement depuis 2012, l’utilisation des transferts monétaires comme outil d’intervention lors des urgences humanitaires a augmenté de façon significative au Togo. Dans la région centrale 41 874 paiements de TM ont été effectués soit un montant de 628 110 000 F CFA ont fait objet de paiement des TM. Ce qui est important à souligner avant ces transferts monétaires, l’État par l’entremise d’ANADEB assure une formation ou un coaching aux bénéficiaires. C’est le cas dans la région centrale.
Le coaching en prélude aux transferts monétaires est important. L’ANADEB et ses structures spécialisées interviennent de façon professionnel dans la gestion avant, pendant et après les transferts monétaires. Cette formation est nécessaire à tous potentiels bénéficiaires de ses fonds afin de leur permettre de bien les gérer. La région centrale est une preuve palpable et les retombées sont importantes aussi bien dans la vie des bénéciaires que de la communauté touchée par ce transfert.
Le point focal de l’ANADEB dans la région centrale, nous explique un peu comment se fait le coaching et les avantages qui s’y trouve
« Avant le début des paiements des transferts, tous les bénéficiaires sont sensibilisés sur l’utilisation des fonds. Ce qu’un bénéficiaire peut faire avec l’argent des transferts monétaires : scolarisation des enfants, faire face aux problèmes de santé des ménages, épargner pour développer les activités génératrices des revenus (AGR). Nous disons aux bénéficiaires que cet argent n’achète pas les pagnes, ne sert pas à faire des funérailles, n’achète pas la boisson. Avant Covid-19, ces sensibilisations se faisaient directement dans les villages bénéficiaires des transferts monétaires mais maintenant ces sensibilisations sont faites sont enregistrées et diffusées par les radios locales ou communautaires ».
Pour rappel, l’objectif de ces transferts initiés par l’Etat togolais est d’accroitre le revenu et la consommation des ménages des cantons les plus pauvres du Togo et, de ce fait, leur capacité à faire face aux chocs.
