Prudence Afanou 
la capitale togolaise, a accueilli, ce 24 septembre 2024, la troisième session extraordinaire du Parlement de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette session, conforme aux dispositions de l’Acte additionnel relatif au renforcement des prérogatives du Parlement, a été ouverte par le Président de l’Assemblée nationale togolaise, Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, au nom du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. Cette rencontre d’envergure a rassemblé d’importantes personnalités de la région, témoignant ainsi de l’importance accordée à l’intégration régionale.
Au cours de cette session, les parlementaires de la CEDEAO vont se pencher sur des questions cruciales pour l’avenir de la région. Parmi les sujets à l’ordre du jour figurent notamment l’examen et l’adoption du projet de budget 2025 du Parlement, la stabilité budgétaire de l’institution, l’inclusion financière des femmes et les réformes visant à moderniser les sessions parlementaires en ligne avec la Vision 2050 de la CEDEAO. Ces thématiques témoignent de la volonté des parlementaires de répondre aux défis complexes auxquels fait face la région, tels que le développement économique, la stabilité politique et l’inclusion sociale.
Les discours prononcés lors de la cérémonie d’ouverture ont mis en lumière les enjeux de l’intégration régionale et le rôle crucial du Parlement de la CEDEAO. La Présidente du Parlement, Hadja Mémounatou Ibrahima, a souligné la nécessité d’accélérer les réformes au sein de la CEDEAO pour mieux répondre aux aspirations des populations. Le Ministre togolais des Droits de l’Homme, Me Pâcome Yawovi Adjourouvi, a quant à lui rappelé l’engagement de la CEDEAO en faveur de la promotion et de la protection des droits de l’homme. Le Président de l’Assemblée nationale togolaise a, pour sa part, salué l’engagement du Président Faure Essozimna Gnassingbé en faveur de la paix et de la stabilité en Afrique de l’Ouest.
Les intervenants ont tous souligné l’importance de la coopération régionale pour relever les défis communs auxquels font face les États membres de la CEDEAO. Les frontières ne doivent plus être des obstacles, mais des ponts permettant de renforcer les échanges et de favoriser le développement. La CEDEAO doit continuer à œuvrer pour une intégration régionale plus poussée, fondée sur les principes de démocratie, de bonne gouvernance et de respect des droits de l’homme.
Rappelons, La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO ou ECOWAS en anglais) Economic Community of West African State compte 15 États membres en 2024 et a but de promouvoir la coopération et l’intégration avec l’objectif de créer une union économique et monétaire ouest-africaine.
