Les routes du septentrion togolais changent de visage. D’un chantier à l’autre, les travaux s’enchaînent, ouvrant peu à peu les localités longtemps isolées. Depuis quelques années, l’État multiplie les projets pour *rapprocher les communautés, faciliter les échanges et stimuler le développement local.
À *Sotouboua 1*, les travaux de reprofilage et de drainage de 7,7 km de voies sont en cours depuis septembre 2025, financés par le Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT 2025) et la Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER). Objectif : moderniser la voirie, améliorer l’assainissement et préparer l’arrivée d’infrastructures complémentaires (éclairage public, etc.).
Dans la *région de la Kara*, le bilan est déjà éloquent : *551,86 km de routes nationales entretenus en 2024*, sur un total national de 2 384,41 km. La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a approuvé un financement de *30 milliards de francs CFA* pour aménager et bitumer la route Tchaasémondè-Gandé-Agbang, renforçant les liens avec le Bénin voisin.
D’autres chantiers avancent :
– Le tronçon *Aléhéridè-Kpaza-Tchamberi* (30 km) est en modernisation, avec une chaussée élargie et des ouvrages de franchissement pour sécuriser la circulation.
– La *voie de contournement de Sokodé* (16 km), lancée en janvier 2025 par le président Faure Essozimna Gnassingbé, redéfinit la mobilité régionale. Financée par le Togo et le Japon (24,5 milliards de francs), elle décongestionnera le centre-ville et créera de nouvelles opportunités économiques.
En somme, le nord du Togo se transforme, devenant un pôle de circulation et de vitalité. Chaque kilomètre de bitume posé rapproche les populations des services essentiels et des opportunités.
La rédaction
